Etape
Athènes / Kochina: la Cité d'Athènes
Au programme du 7ème jour ( (mardi
2 mai 2006):
Départ en début de matinée pour la visite de la capitale grecque : Athènes. Découverte de l’ancienne et
de la nouvelle ville, de l’Acropole et de son musée, véritable symbole de la civilisation grecque, où
vous profiterez d’une vue panoramique sur la ville. Déjeuner. Après-midi libre. Dîner et nuit à Kochina.
La société athénienne :
Au milieu du Vème siècle av JC (chiffres pour toute l'Attique), elle comporte.
- CITOYENS 40 000 LIBRES CITOYENS
- FEMMES ET ENFANTS 110 000 LIBRES NON CITOYENS
- METEQUES 40 000 LIBRES NON CITOYENS
- ESCLAVES 110 000 NON LIBRES
Les citoyens :
Les citoyens sont répartis en quatre classes selon leurs revenus. Chaque citoyen appartient à une tribu.
Pour être citoyen au Vème siècle av JC, il faut être né de père et mère athéniens (droit du sang), avoir
été inscrit sur le registre du dème à 18 ans et avoir effectué son service militaire de 2 ans (éphébie).
Le citoyen a des DROITS :
- celui de participer à la vie politique (droit de voter et d'être élu magistrat).
- celui de posséder de la terre.
Mais il a aussi des DEVOIRS :
- il doit défendre la cité.
- il doit prendre part aux fêtes religieuses.
- il doit participer aux dépenses de la cité s'il est riche (les liturgies).
- il peut être désigné (par tirage au sort) comme juge au tribunal de l'héliée.
Si le citoyen manque à ses devoirs ou met la démocratie en danger, il peut être exilé, c'est l'ostracisme.
Les femmes des citoyens :
Elles n'ont aucun droit civique, elles sont soumises à l'autorité de leur mari, sortent peu et s'occupent
des travaux ménagers, le gynécée, une pièce spéciale, leur est réservé dans la maison. Leur seul privilège
est de transmettre la citoyenneté.
Xénophon parle "La divinité, selon moi, a adapté la nature de la femme aux travaux et aux soins de
l'intérieur et celle de l'homme aux travaux du dehors".
Les métèques :
Ce sont des hommes libres, des étrangers grecs ou barbares, installés à Athènes. Ils paient une taxe
spéciale mais peuvent s'enrichir dans l'artisanat ou le commerce. Ils n'ont aucun droit politique, ne
peuvent posséder de la terre mais ils sont soumis aux mêmes charges fiscales et militaires que les
citoyens, ils sont surtout utilisés dans la flotte car ils ne peuvent être cavalier.
Les esclaves :
Ils ne sont pas libres, ce sont des prisonniers de guerre ou ils ont été enlevés (hommes, femmes ou
enfants) par des pirates. Ils ont été achetés par leur maître (citoyen, métèque, ou l'Etat), ils
travaillent à la maison, aux champs, dans les ateliers, ou pour la ville (agents de police, cantonniers...
). Les travaux les plus pénibles leur sont réservés, dans les mines du Laurion par exemple (on les
considère alors comme des "outils animés"). Les esclaves n'ont aucun droit mais ils peuvent être affranchis
par leur maître. Ils peuvent aussi gagner leur liberté et devenir métèques dans des circonstances
exceptionnelles, par exemple quand ils sont mobilisés pour faire la guerre, comme à Marathon. Les esclaves
sont très nombreux car le travail manuel est mal considéré et chaque famille essaie d'en posséder. Certains
sont instruits, le pédagogue, par exemple, conduit les garçons à l'école, il assiste aux cours et sert de
répétiteur.
L'esclavage apparaît comme normal et n'est nullement remis en cause. Selon Aristote : "parmi les
instruments, les uns sont inanimés et les autres animés... l'esclave est un objet de propriété animé"
La Cité :
Au Vème siècle av JC, période d'apogée, Athènes est la cité la plus prestigieuse de Grèce, son
territoire s'appelle l'Attique : c'est une péninsule de 2650 km2 qui s'avance dans la mer Egée et qui
compte environ 300 000 habitants. Ce sont ses victoires dans les guerres médiques (contre les
perses,voir ).) qui lui ont donné la puissance militaire, mais son
territoire possède aussi des richesses : les mines d'argent du Laurion et le beau marbre du Pentélique. Le
commerce maritime contribue également à la puissance de la cité; son port, Le Pirée, permet des échanges
actifs. Athènes exporte du marbre, des produits artisanaux (armes, poteries) et quelques excédents
agricoles : huile, vin. Ces liquides sont expédiés dans des vases de terre cuite : la céramique, d'où
l'importance à Athènes du métier de potier. Mais le plus beau métier pour les Grecs est agriculteur,
toutefois, seuls les citoyens (ceux qui sont nés de père et mère athéniens) ont le droit de posséder la
terre. Malgré cet amour de la terre, la cité ne peut se suffire à elle-même en céréales, elle doit importer
du blé; certaines matières premières manquent aussi : bois, métaux.
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