Petra : visite de la fascinante et mythique cité nabatéenne.

 

Jour 3 ( (jeudi 6 novemvre 2008

Petit déjeuner et journée consacrée à la visite de la fascinante et mythique Pétra, patrimoine hérité des Nabatéens. Courte promenade à cheval (incluse mais déconseillée) jusqu’à l’entrée du défilé.

Au bout de 1200m, peu avant la sortie du Siq, se dévoile le Khazneh (Trésor) monument le plus exceptionnel de la cité antique. Au fil de la journée, les parois se vêtissent de couleurs ocre, rose et violacé selon la lumière du soleil : un émerveillement pour les yeux. Découverte des tombeaux royaux, du haut lieu du Sacrifice, du monastère Ed Deir….

Petra vient d’être classée « nouvelle merveille du monde » au patrimoine mondial de l’humanité. Déjeuner sur le site en cours de visite.
Retour à l’hôtel, dîner et logement.

 

Pétra en bref :

Capitale Nabatéenne et cité commerciale.
La région de Petra est occupée depuis le VI° millénaire avant J.C par des éleveurs cultivateurs du néolithique qui profitent de sa situation favorable (extrémité sud du croissant fertile) et de conditions climatiques plus propices qu’aujourd’hui. Puis, au VIII° siècle avant J.C, les nomades Edomites s’installent sur le site de el-Beida.
Ils sont éclipsés par les Nabatéens, un autre peuple de nomades, originaires de la Péninsule Arabique, qui apparaît vers le VI° siècle avant J.C et s’installe en terre Edomite (sud et centre de la Jordanie actuelle) au V° siècle avant J.C, d’abord à Gaïa (actuel village de Wadi Moussa), puis à Petra. Ils se sédentarisent peu à peu et vont assurer leur prospérité en maîtrisant les routes commerciales, entre Orient et Occident, et en développant le commerce de la myrrhe, de l’encens et des épices, denrées précieuses à cette époque.
Mais dés le IV° siècle avant J.C, les richesses nabatéennes attisent la convoitise des Macédoniens. Or le site de Petra offre de multiples avantages. En plus de sa position, au carrefour des routes commerciales entre Arabie, Egypte et Méditerranée, Petra, invisible parmi les massifs montagneux, bénéficie d’une situation naturelle facile à défendre, aussi lorsque les successeurs d’Alexandre le Grand attaquent la capitale, les Nabatéens sauront résister.

 

Visite :

C'est peut-être l'un des sites les plus impressionnants du Moyen-Orient.

Tout le monde a en tête ces tombeaux grandioses creusés dans la roche, dont Spielberg se servit de décor pour Indiana Jones et la dernière croisade.

Longtemps tombée dans l'oubli (seuls quelques bédouins connaissaient sont existence mais refusaient de dévoiler le secret), la cité a été redécouverte par le voyageur suisse Johann Ludwig Burckhardt.

Aujourd'hui, les bédouins qui vivaient jusqu'à il y a seulement 5 ou 6 ans dans les grottes du site de Petra, ont été délogés par le gouvernement (tourisme oblige !) pour être relogés dans les villages autour.
Ils vivent aujourd'hui comme guides ou vendeurs de souvenirs...

 

Voir aussi :

- clip 1 (9 MO)

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Vois d'accès - Nécropole de Gaia - Le Siq

 

Avant d’arriver au Siq, le chemin passe devant les tombeaux de Gaïa, la nécropole nabatéenne de l’actuel village de Wadi Moussa. Il s’agit de trois tombeaux monolithiques, suivis de deux tombeaux superposés et datés du I° siècle après J.C.

Les Tombeaux-Tours.
Les premiers monuments que l’on rencontre, sur la droite du chemin qui mène à Petra, sont trois gros blocs, dégagés de la paroi rocheuse et que les anglo-saxons ont traduit par « Djinn Blocks ».
Deux ont une chambre funéraire, ce qui laisse supposer qu’il s’agit bien de tombaux, et même de tombeaux tours, très répandues dans l’Orient ancien, et non de citernes comme on l’a cru parfois.

Le Tombeau aux obélisques et le Triclinium.
Un peu plus loin, sur la gauche, apparaît un monument qui représente, en fait, deux tombeaux distincts et superposés.
Le Triclinium, en bas, est le plus ancien (seconde moitié du 1° siècle) et sa façade se caractérise par deux rangées de pilastres dont une est surmontée par un fronton en arc de cercle et l’autre par un fronton brisé, éléments de décor que l’on retrouve sur de nombreux monuments de Pétra. L’intérieur est une grande salle bordée de trois banquettes, d’où son nom de « Triclinium ». Taillée dans la roche, cette salle servait de cadre aux banquets qui se tenaient lors des cérémonies funéraires.
Le Tombeau aux Obélisques se caractérise par ses quatre obélisques du niveau supérieur, d’inspiration égyptienne, qui encadrent une niche. Ce sont des « Nefesh », taillés dans le roc et qui représentent les personnes inhumées dans la chambre funéraire.

 

 

  

Le Siq

Voie d’accès principale et spectaculaire, conduisant au site de Pétra, le Siq (qui veut dire défilé, en arabe) est une longue et étroite faille naturelle d’un kilomètre et demi qui ne dépasse pas deux mètres de large alors que les falaises colorées qui l’entoure atteignent 100 m de haut.
Tout le long du défilé on peut apercevoir dans la paroi les canaux creusés dans les rochers par les nabatéens et qui font partie du système d’approvisionnement en eau de la ville de Pétra. Les nabatéens ont utilisés la situation de Petra, cuvette entourée de montagnes, pour collecter toutes les sources d’eau de la région.

  

Dans le Siq se trouvent aussi des »Bétyles », stèles en relief, carrées ou arrondies et qui représentaient les dieux vénérés par les nabatéens et dont le principal était Dushara. Ce qui tend à prouver que le Siq, en plus de sa fonction de voie de communication avait aussi un rôle religieux.
Puis le Siq se resserre de plus en plus et au milieu des deux parois rocheuses on découvre le monument le plus célèbre de Petra, le Khazneh (traduit par Trésor).

  

 

  

Photo de gauche : on aperçoit sur la droite le canal d'approvisionnement en eau courant le long du Siq. Par mesure de sécurité en cas d'invasion, une conduite était camouflée dans la roche sur l'autre versant.

 

  

 


Le Khazneh est enserré dans la paroi d’une immense falaise de grés rose dans laquelle il a été taillé. Le matin sa façade s’illumine et déploie toute l’harmonie de son architecture d’Alexandrie, influencée par le modèle hellénistique.

 

 

    

- le khazneh -
C’est l’instant magique, la découverte dont chaque visiteur sent avoir la primeur: le Khazneh. Le plus célèbre des monuments de Pétra. L’image est devenue un stéréotype, usée dans les cartes postales, les magazines, chez Tintin (Coke en Stock) et Indiana Jones (et la dernière croisade) mais on ne s’en lasse pas.
En arabe, Khazneh signifie trésor. Le terme n’est sans doute pas exagéré. Tant pour la merveilleuse façade d’inspiration corinthienne avec deux niveaux de colonnes, que pour son intégration totale dans le roc avec ses salles intérieures aux teints multicolores naturels. Certains espèreront y trouver un coffre plein de doublons espagnols. Ils seront peut être déçus. En revanche, l’urne surmontant le fronton aurait accueilli le trésor d’un pharaon égyptien. C’est du moins ce qu’affirme la légende. et ce que croyaient les bédouins tirant au fusil sur celle-ci, comme en témiogne les impactss de balles.

 

  

Le Khazneh doit son nom de trésor au fait qu’il était censé contenir le trésor du Pharaon, dans l’urne qui le couronne. Longtemps assimilé à la période romaine du II° siècle, on sait à présent qu’on le doit aux nabatéens. Le Trésor présente diverses influences architecturales, la plus importante étant helléniste,.mais on trouve aussi des éléments égyptiens telle la statue d’Isis dans le temple semi circulaire supérieur (ou tholos) et des éléments mésopotamiens telles les tours crénelées.

Sur 40 m de haut les deux étages déploient à profusion la richesse du style corinthien. Ces éléments du décor ont longtemps fait croire à un rôle de temple mais certains détails, de symbolique funéraire, comme la statue d’Isis, le disque solaire du fronton ou les bas reliefs des deux Dioscures (fils de Zeus) Castor et Pollux (les Dioscures étaient chargés d’accompagner les âmes des mort), plaident pour un tombeau funéraire monumental ou un mausolée royal.

Étant donné l’époque et le style grec de ce tombeau il est attribué à Aretas III, un des grands souverains de Petra du I° siècle avant J.C.

 

 

  

 

 

  

 

Rue des Façades. Après le trésor, le défilé s’élargit progressivement et les tombeaux deviennent plus nombreux. Ces tombeaux, dont la façade richement décorée appartient à la catégorie Hégra, imitent les sanctuaires grecs et se caractérisent par la présence de merlons qui couronnent la partie supérieure. Parmi les tombeaux les plus remarquables, il faut citer celui aux 17 tombes. Le long de la « Rue des Façades » d’autres tombeaux, plus anciens, s’étagent sur plusieurs niveaux et s’inscrivent dans une tradition architecturale orientale. On retiendra la présence redondante du motif de l’escalier sur les frises.

  

 

 

  

Il faut que les yeux s'habituent au rougeoiement de la pierre, pour distinguer l'art de la roche brute: ici, un théâtre, là, une ancienne prison, ailleurs, des tombeaux mordorés, gigantesques, découpés dans la roche. La ville compte 800 sites.

 

  

 

 

  

La pierre sableuse s'effrite en colonnes, en cheminées tortueuses, en chaos de blocs - totems que le cuivre, le fer, le manganèse et le bronze, tapis dans la rocaille, ont lacérés de volutes arc-en-ciel.

 

  

Il suffit de se glisser au cœur d'une des vastes grottes érodées dans le grès rose pour être fasciné.

 

  

Le Théâtre. (photo de droite)
Immédiatement après la Rue des Façades le chemin débouche sur le théâtre romain qui pouvait accueillir de 5000 à 8000 spectateurs (le grés très fiable a passablement souffert de l’érosion). Contrairement à la tradition antique, ses 33 rangées de gradins en demi cercle ne furent pas construites à partir de blocs de pierre, mais creusées dans la roche par les nabatéens, et non par les romains. En effet des fouilles ont montré que l’amphithéâtre datait d’une période plus ancienne (début de notre ère) que la période romaine a laquelle il fut longtemps attribué.

 

L’espace devient de plus en plus vaste et, toujours à gauche, après le théâtre, le Cardo Maximus, grande avenue rectiligne pavée, ponctuée par un Arc de Triomphe et les ruines du Qasr el Bint, qui, comme son nom (château de la fille) ne l’indique pas, est un temple.

  

 

 

  

 

 

  

 

 

  

Au centre : au loin, entrée de la cathédrale, anvcienne tombe dorique transformée vers 341.

Tombeaux Royaux.

En face se succèdent une série de tombeaux aux dimensions spectaculaires.
D’abord le « Tombeau de l’Urne » construit sur des voûtes de pierres. Puis c’est le « Tombeau Corinthien » qui ressemble au « Trésor », bien que beaucoup plus endommagé par l’érosion. Le suivant est le « Tombeau à étage », ou « Tombe Palais », plus récent et plus imposant avec une partie supérieure endommagée. Enfin on arrive au « Tombeau de Sextus Florentinus » le gouverneur de la Province Romaine d’Arabie.

 

  

 

 

  

Le Cardo ou rue à colonnades et l'Arc Monumental. 
Cet axe, nommé aujourd’hui la Rue des Colonnades et qui date du début du I° siècle, est une partie très en ruine de Pétra car, construite en pierre, elle a subi les tremblements de terre de 550 après J.C. Le plus visible reste la grande et large voie dont le pavement est un aménagement de l’époque romaine mais les boutiques et les maisons de la période byzantine n’ont pas résisté aux tremblements de terre. 

La rue à colonnades se termine par l’Arc Monumental, une grande porte en pierre à triple entrée. Cette porte, décorée de petits panneaux représentant des divinités et des motifs d’inspiration hellénistique est postérieure au Cardo (II° siècle) comme le prouve son dépavement à cet endroit. . Une inscription romaine de l'an 114 celebre l'empereur Trajan. La porte conduit à la grande cour du Temple de Uzzah (Qasr al-Bint).

 

  

Le chemin du Deir. Sur l’unique chemin qui mène au Deir alternent sentiers étroits et séries de marches (mais il est possible de louer les services d’un âne ou d’un mulet). Il s’agit de l’ancienne voie de procession qui présente de superbes points de vue sur des paysages grandioses et sur la ville basse. Après 10 minutes de marche, à gauche, un ravin conduit au Triclinium aux lions, puis le sentier passe sous un éboulis de rochers qui barre presque le passage. Tout le long du chemin on bénéficie d’une vue privilégiée sur les failles et les parois.

 

  

 

 

  

 

 

  

 

 

  

 

 

  

 

Le Deir. (ci-dessous)
Après 45 minutes le chemin débouche enfin sur une vaste esplanade au fond de laquelle apparaît le monumental temple du Deir. Sa façade, sculptée majestueusement dans le grés jaune d’une épaule rocheuse, est colossale (47 m de large sur 45 m de haut) et son style rappelle le Khazneh (le Trésor), sauf que le Deir n’est pas un tombeau mais un lieu de culte. D’ailleurs son nom : « Deir », signifie Monastère ou Couvent. En effet des moines de l’époque chrétienne étaient installés ici et certains y habitaient encore au XIII° siècle
.

  

Al-Dayr (42 m de haut et 45 m de large) une tombe Nabataéenne utilisée par les moines chrétiens pendant la période Byzantine.

Le Deir reprend effectivement le style et la composition du Khazneh :
 - au chapitre inférieur, 8 colonnes à chapiteaux (6 pour le Khazneh), de style ionique, encadrent la porte centrale.
 - à l’étage supérieur, comme au Khazneh, un Tholos (édifice circulaire, à destination funéraire ou religieuse) est coiffé d’une urne monumentale de 9 mètres de haut et est entouré de deux pavillons latéraux à demi fronton.

 

 

  

 

 

   

 

 

  

 

 

  

 

 

  

 

 

  

Histoire

Av. J.-C.Présence humaine sur le site depuis le paléolithique. VI° s. les Nabatéens bien que nomades sont les 1ers à occuper le site. Ils font de Pétra leur entrepôt sur la route des caravanes. Ap. J.-C.Ère chrétienne VIII° s. av. J.-C./40 ap. J.-C. ; Âge d'Or du Royaume de Nabatène qui s'étendait alors jusqu'à Damas, et de sa capitale, Pétra ; les + beaux monuments et tombeaux y furent construits. II° s. Trajan absorbe le Royaume en 106 (province romaine d'Arabie). Prospérité et dynamisme retrouvés. Jusqu'au XIII° s., déclin continu de Pétra coupé de qques paliers : évêché au IV° s., négligée par Byzance, ignorée par les Omeyyades (hors pèlerinages de La Mecque), occupations épisodiques avec les Croisades, séismes... 1276 dernière mention (passage d'un chef mamelouk, puis oubli universel. 1812 « découverte » du site par Ludwig Burckhardt. 1830 véritable exploration/description du site par le marquis de Laborde. 1985 Inscription au Patrimoine Mondial de l'Unesco.

Personnages célèbres

Ludwig Burckhardt, inventeur du site (1784/1819).

Le site

Cirque rocheux, forteresse naturelle, aménagé en premier par les Nabatéens du VI° s. av. J.-C. Au 1er s. ap. J.-C., à la fois capitale historique et nécropole ; travaux poursuivis par les Romains et les Byzantins. Gorges et défilés sur 5 kms x 3 kms, falaises verticales et sommets érodés par le vent et striés par le ruissellement.

Principaux monuments

La Ville Basse et ses tombeaux (Centre), puis monuments rayonnants en partant du Nord.

Ville Basse, site le + chargé en monuments. Tombeau à l'Urne, 25 m ht. Transformé en église au V° s. avec ajout d'escalier monumental ; façade hellénistique d'ordre dorique colossal avec colonnes semi-engagées ; l'Urne : gigantesque sculpture en attique. Tombeau à étages du II° s. ap. J.-C., le + colossal de Pétra : 46 m ht, 49 m large en façade. Sur 5 étages ; salles profondes creusées au 1er étage. Tombeau d'Aneishu : 2 étages superposés ; tombe 813, ministre (1er s. ap. J.-C.), archétype avec escalier, esplanade à obélisque. Qasr El Bint : temple nabatéen (1er s. av. J.-C.) : 23 m ht, plan carré (28 m côté) ; bon état, restauré : façade 4 colonnes entre les portes ; chapelles latérales. Temple aux lions ailés 1er s. ap. J.-C. : plan carré ; colonnes d'ordre corinthien, chapiteaux à lions ailés. Égl. Byzantine (1990) : plan basilical à 3 nefs (colonnades) et 3 absides ; reste pavage mosaïque. Égl. de la Crête fin IV° s., perchée : 3 nefs séparées par des colonnes. Chapelle bleue (épiscopale) peinte en bleu. Bouleutérion : édifice 150 m x 75 m, palais royal nabatéen, puis bouleutérion romain avec théâtre. Théâtre (1er s. ap. J.-C.), ds ancienne nécropole (séisme) : 3 000 places, 3 étages de gradins, mur de scène sculpté. Ancien Musée : éléments des 1ères fouilles, céramiques rouges, verrerie, sigillées romaines.

Wadi Abu Ullayqa (Nord) : quartier nabatéen d'époque hellénistique ds la Gorge de Sidd (vestiges de remparts). Maison de Dorotheos (rupestre) : grde pièce centrale avec fenêtres et triple banquette (inscription), terrasse supérieure à niche. Moghar en Nasara (Grotte des Chrétiens), avec tombes rupestres ; proche d'une tour ruinée de l'enceinte (Conway). Tombeau du Turcoman (ds le Wadr), 1er s. ap. J.-C. : vaste site rupestre (restauration en cours).

Plateau de la Khubta(Est) : la + importante concentration rupestre de sites cultuels (haut-lieu). La plupart se dressent en esplanades et banquettes. Panorama sur tout Pétra.

Le Khazneh (Sud-Est), accès ppal du site de Pétra : gorge-défilé de 1,2 km, largeur 3 m à 10 m, hauteur 100 m ; qques pavements, niches, stèles. Débouche sur le Khazneh (le Trésor, la Merveille), réputé le + beau de Pétra ; entre 1er s. av. J.-C. et 1er s. ap. J.-C. Tombeau rupestre en hauteur (40 m x 28 m largeur), 2 étages, dont 1 à colonnes, style hellénistique corinthien ; nombreux décors, statuaire ; salle à tombeaux (probablement royaux). Autres monuments ; Nécropole de Gaïa (tombeau rupestre du Khan), tombeaux monolithes, tombeau aux Serpents, tombeaux aux Obélisques, Triclinium corhithien (riche décor)...

Zibb Attuf (Sud), complexe religieux perché en plein air (haut-lieu). Obélisques : 6 m de ht taillés en épargne ds le roc. El Madhbah (haut-lieu), au-dessus d'une forteresse ruinée (Croisades), sommet consacré aux sacrifices : paysage et panorama. Autres éléments cultuels : esplanade sacrée, podium, autel des sacrifices, triclinium (salle de banquets) du Jardin (portique à colonnes), tombeau du soldat dit romain (et son proche triclinium ; Ez Zantur, complexe d'habitat (fouilles récentes).

El Habis (Ouest) : haut-lieu rupestre perché sur énorme rocher, avec triclinium ; cellules rupestres. Au Sud, vestiges de forteresse franque. Plus à l'Ouest, Ain es Siyagh, ppale source de Pétra ; habitat nabatéen et anc. carrière, niches rupestres...

El Deir (Nord-Ouest) : l'un des + somptueux sanctuaires de Pétra (II° s. ap. J.-C.), entièrement rupestre. Façade monumentale (42 m ht, 45 m large) ; plan inférieur avec colonnes à chapiteaux ioniques ; niveau supérieur à fronton triangulaire brisé dominé par urne de 9 m de ht ; salle 50 m2 , 10 m ht. Alentour : triclinium aux Lions (1er s. av. J.-C.-, gardé par 2 lions ; temple rupestre El Hammam ; site haut-lieu de Araba, surtout constitué par la beauté du site (cirque volcanique) ; niches à bétyles un peu partout.


Voir aussi :

- les roches à Pétra : de véritables tableaux

- le trésor vu du ciel par Yann Arthus Bertrand

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